
Yohann Metay en RODAGE avec
La Solitoudinnée
« Solitoudinnée » (titre provisoire, bizarre mais explicite… non ?) Seul en scène tragicomique inspiré du roman « La valse des timides ».
Pourquoi écrire encore un seul en scène alors qu’il y a tellement à dire et de plaisir à prendre dans les créations collectives ? Parce que la solitude c’est la liberté du ton, du rythme, c’est ne rendre de comptes à personne, si ce n’est au public et à sa propre dignité. Le solo, c’est la garantie de faire vraiment ce qu’on veut, de mettre en forme l’intime.
Mais quel enfer cette solitude ! Ah le collectif ! Mais le groupe, quel effroi !
Cette solitude qui nous jette, les grands rassemblements festifs où l’illusion d’être des milliers de semblables vibrant à l’unisson créent de nouvelles églises et les stages et conseils sur l’art de se retirer du monde pour se trouver soi-même, nous sommes perdus.
J’aimerais explorer dans ce nouveau récit ce sujet fondamental : Le sentiment de solitude qui est en chacun de nous et sa confrontation au désir de collectif mais à l’angoisse d’être dévoré, noyé par ce même collectif.
C’est presque un troisième récit épique, volet d’un triptyque « existentialiste ». Après celui sur cette course en solitaire au milieu d’un troupeau humain, cherchant autour de son orgueil quelque chose de plus grand que soi (La Tragédie du Dossard 512) et celui de l’homme qui s’est isolé pour fuir qui se réveille pour tenter de conquérir une inaccessible étoile, celle que tous les autres regarderont avec stupeur (Le Sublime Sabotage). Une nouvelle aventure donc, burlesque, sur la route du Soi.
Annecy Centre
15 – 25